Publié dans Société

Cyclone Dikeledi - Plus d’impact sur Madagascar

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

 Dikeledi se ré-intensifie un peu moins rapidement que prévu. Néanmoins, le stade de cyclone tropical est imminent et il est encore possible que le stade intense soit atteint d'ici à jeudi. Selon Météo Madagascar, hier à 9 heures locales, Dikeledi est positionné à 276 km à l’ouest de Morombe. Le vent moyen est monté à 110 km/h avec des rafales de vent de 155km/h près de son centre. Elle se déplace vers le Sud- Sud-Est à une vitesse de 27km/h.

 

Elle devrait transiter à environ 190km/h au large des côtes Sud-Ouest au stade de cyclone tropical. Les bandes spirales de Dikeledi pourraient engendrer des fortes pluies. L’alerte jaune, menace, est encore maintenue pour les Districts de Morombe, Toliara I et II, Ampanihy, Beloha et Tsihombe, tandis que l’alerte est levée pour les Districts de Sakaraha, Betioky Atsimo et Ambovombe. Il est prévu que la quantité de précipitations diminue progressivement dans les régions non affectées par le cyclone tropical Dikeledi. Par conséquent, la vigilance concernant l'abondance des précipitations est levée.

D’après le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), suite au passage du cyclone Tropical Dikeledi dans la partie Nord de Madagascar, en date du 15 janvier à 11h00, le nombre des personnes décédées est de 3. Aucun porté disparu n’est enregistré dans les zones concernées, malgré l’inondation et les crues de rivière. Le nombre des personnes sinistrées a atteint les 7 028 soit 2 284 ménages dont 11 dans la Région Analanjirofo, 3 809 dans la Région Diana, 3 203 dans la Région Sava et 5 dans la Région Sofia. 1 185 cases sont inondées, 1 092 autres endommagées et 209 totalement détruites.

Concernant les infrastructures scolaires, 82 salles de classe sont totalement décoiffées, 66  partiellement détruites et 96 autres salles de classe complètement détruites.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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